Le goût du faux
une série docu-fiction de Cecilia Coquillat & Ana Urbain
Du vrai
pas du vrai
une phrase étouffée dans une boîte
Du vrai
pas vrai
Perle le chien de Martine s'est fait mal à la patte je crois qu'il ne lui reste pas longtemps à vivre, heureusement des chatons viendront la remplacer.
Les murs de la maison parlent-ils seuls ?
Une discussion de groupe
Une journée plage dans une fontaine
Des comédiens répètent en faisant semblant
Main qui touche des cheveux qui deviennent de la paille
Interview faussée « elle nous raconte la vie du quartier »
Les pieds dans l'eau un enfant veut absolument nous saluer devant la caméra
UN CINÉMA-THÉÂTRE QUI NE DOCUMENTE PAS mais davantage :
UNE ENQUÊTE SENSITIVE
UNE PROGRESSION
DES VARIATIONS
QUANT À NOTRE IRRÉSISTIBLE BESOIN DE SE TRANSFORMER
JOUER, TROMPER, REPRÉSENTER, la fiction passe sous le peigne fin d'un gardien d'immeuble, d'un enfant, d'un fabricant de contre-façon, d'une comédienne, d'un tueur à gage... Dramaturgie sunshine. réplique hors jeu. chant contre bouché bée. regard focus. yeux fardés. public sous projecteur. scène hivernale en plein été. comédie sans mœurs. ellipse sans cut. bowling nouvelle vague. procès de personnages. cri off. feu d'artifice en plein jour. terrain de jeu. espace délimité, la start-up à la patinoire. et le photographe joue comme ses sœurs - au paparazzi. « T'as vu la mouette ? Oui la mouette là, là regarde ! » Regarde la suite d'images. Et... cut. « Ben voilà t'as tout raté. » Un lieu, un regard, un mouvement, petite guitare espagnole -ah non pas la guitare espagnole!, ré-envisager à multiples voix la narration d'idées, le registre d'enquête, la vraisemblance de la fiction et ce que le mal-joué peut nous en dire. Et cette liste interminable de faits, d'événements faussement possibles qui s'enchevêtrent prétendant tous être dans un film. Fabrique/montage à vue, sensation d'un espace, d'une époque, joués par des comédiens, retranscrits par des gens dans la rue, dans des cafés. Des interviews, des témoignage, du vrai.
La parade de la fiction est-elle sans cesse en train de s'inventer ? Si c'est comme ça, c'est un peu ce film. Le film que vous allez voir essaye d'assembler, d'associer les parades fictives, les regards réels et une pincée croustillante d'ironie. Paf du vent. Tous les mots se sont envolés. Il reste un bruit d'ouverture de porte industrielle, elle s'ouvre, elle se ferme. Enfin du noir, enfin du silence. S'engager pour la fiction c'est résister au réel.
MAIS AU FAIT : POURQUOI ON A ARRETE DE SE RACONTER DES HISTOIRES LE SOIR AVANT D'ALLER DORMIR ?
pas du vrai
une phrase étouffée dans une boîte
Du vrai
pas vrai
Perle le chien de Martine s'est fait mal à la patte je crois qu'il ne lui reste pas longtemps à vivre, heureusement des chatons viendront la remplacer.
Les murs de la maison parlent-ils seuls ?
Une discussion de groupe
Une journée plage dans une fontaine
Des comédiens répètent en faisant semblant
Main qui touche des cheveux qui deviennent de la paille
Interview faussée « elle nous raconte la vie du quartier »
Les pieds dans l'eau un enfant veut absolument nous saluer devant la caméra
UN CINÉMA-THÉÂTRE QUI NE DOCUMENTE PAS mais davantage :
UNE ENQUÊTE SENSITIVE
UNE PROGRESSION
DES VARIATIONS
QUANT À NOTRE IRRÉSISTIBLE BESOIN DE SE TRANSFORMER
JOUER, TROMPER, REPRÉSENTER, la fiction passe sous le peigne fin d'un gardien d'immeuble, d'un enfant, d'un fabricant de contre-façon, d'une comédienne, d'un tueur à gage... Dramaturgie sunshine. réplique hors jeu. chant contre bouché bée. regard focus. yeux fardés. public sous projecteur. scène hivernale en plein été. comédie sans mœurs. ellipse sans cut. bowling nouvelle vague. procès de personnages. cri off. feu d'artifice en plein jour. terrain de jeu. espace délimité, la start-up à la patinoire. et le photographe joue comme ses sœurs - au paparazzi. « T'as vu la mouette ? Oui la mouette là, là regarde ! » Regarde la suite d'images. Et... cut. « Ben voilà t'as tout raté. » Un lieu, un regard, un mouvement, petite guitare espagnole -ah non pas la guitare espagnole!, ré-envisager à multiples voix la narration d'idées, le registre d'enquête, la vraisemblance de la fiction et ce que le mal-joué peut nous en dire. Et cette liste interminable de faits, d'événements faussement possibles qui s'enchevêtrent prétendant tous être dans un film. Fabrique/montage à vue, sensation d'un espace, d'une époque, joués par des comédiens, retranscrits par des gens dans la rue, dans des cafés. Des interviews, des témoignage, du vrai.
La parade de la fiction est-elle sans cesse en train de s'inventer ? Si c'est comme ça, c'est un peu ce film. Le film que vous allez voir essaye d'assembler, d'associer les parades fictives, les regards réels et une pincée croustillante d'ironie. Paf du vent. Tous les mots se sont envolés. Il reste un bruit d'ouverture de porte industrielle, elle s'ouvre, elle se ferme. Enfin du noir, enfin du silence. S'engager pour la fiction c'est résister au réel.
MAIS AU FAIT : POURQUOI ON A ARRETE DE SE RACONTER DES HISTOIRES LE SOIR AVANT D'ALLER DORMIR ?
Co-réalisation :
Ana Urbain & Cecilia Coquillat Regard scénario :
Romain Lafon-Pachot Regard complice :
Lucie Garrigues
Montage :
Charlie Meunier
Comédiens complices :
Cie Celui qui dit qui est
Regard image :
Constantin Galy-Nadal
Regard son :
Simon Gendrot
Premier épisode automne 2021
tourné au Ring-Scène périphérique
& quartier Sept Deniers
Ana Urbain & Cecilia Coquillat Regard scénario :
Romain Lafon-Pachot Regard complice :
Lucie Garrigues
Montage :
Charlie Meunier
Comédiens complices :
Cie Celui qui dit qui est
Regard image :
Constantin Galy-Nadal
Regard son :
Simon Gendrot
Premier épisode automne 2021
tourné au Ring-Scène périphérique
& quartier Sept Deniers