A n a  U r b a i n




Je suis née au Chili, j’ai grandi au Chili où j’ai réalisée mes premiers court-métrages(home movies), dont un Bulimia eu le premier prix du court-métrage jeune en 2008 àSantiago du Chili. Je suis arrivée en France pour faire mes études de cinéma à l’Université deParis 8, licence puis master de réalisation. Au cours de ces années j’ai acquis pleind’expérience sur les tournages, en essayant tout les postes du métier, pour enfin meconsacrer entièrement à la mise en scène. Pour mon master j’ai réalisé mon premier court-métrage de fiction semi-pro La Troisième Personne (cf. lien). Et depuis je travail dansplusieurs projets cinématographiques, mais aussi dans le spectacle vivant avec en premierun collectif de cirque Les Chapacans où je réalise des vidéos, puis avec la Cie Celui qui Dit quiEst où on développe actuellement un projet de docu-fiction.



J’ai fait de la danse et du théâtre petite, la scène est pour moi un lieu de possibles, de vivant, de spontanée où tout peut se détruire et se reconstruire. Il y a une sensation d’étrange quand quelqu’un projette sa voix et son corps face à une multitude, c’est comme
si la mise en scène exister en présence dans l’instant précis. L’histoire se raconte là vivante.
Ce n’est pas l’approche que j’ai approfondi avec le cinéma, qui est une mise en scène qui s’invente certes sur le moment de la prise, mais qui peut se détourner, se truquer après.

J’aimerais beaucoup réussir à toucher avec le cinéma cette vivacité, cette présence. C’est le mouvement, le corps, ce langage vivant de la scène, qui ma inspiré et obsédé à vouloir l’enregistrer, le graver dans la mémoire. Pour ensuite coupler les deux formes est rendre une image animée vivante.

Parallèlement, une autre piste se trouve chez les clowns, où le jeu cherche un décalage avec la réalité ; ouvrir des champs de compréhension de l’espace et des humains différent, comme un second état. Cette recherche répétée et approfondie sur l’ineffable,m’a fasciné et m’a ouvert la porte à d’autres formes de mise en scène, de jeu et de fiction. Et encore cette question qui se pose : comment intégrer le langage cinématographique,comment le cinéma peut s’introduire, et pas seulement capter, ce moment autre de fiction.

Ma quête est dans cette recherche d’un autre langage animée qui puisse traduire et transpirer cette liberté de jeu.